Jour 1 : Pointe de Sao Lourenço

Jeudi 22 octobre 2015.
6h30. Décollage pour Madère avec la compagnie Transavia. Nous avons de la chance, nous nous retrouvons rang 16, au niveau des issues de secours, nous allons pouvoir étendre nos jambes. Lors d'un court arrêt à Porto, déjà avec 20 minutes d'avance, l'hôtesse de l'air, qui a déjà donné toutes les explications en rigolant, continue sur la bonne humeur : "Désolée pour cette avance, à faire valoir sur un prochain retard".

Malgré finalement presque 45 minutes d'avance à l'arrivée à Funchal, le passage aux toilettes avant de sortir de la salle des bagages a visiblement paru suspect aux yeux des autorités locales : c'est parti pour une inspection minutieuses des douanes ! Heureusement, après ce petit contre-temps, Europcar nous rend très rapidement notre véhicule et oh surprise, au lieu d'une Opel Corsa, c'est une Clio 4 qui nous attend !

Nous prenons la route sans trop savoir où nous allons, pour un premier arrêt "petit déjeuner" au belvédère Francisco Alvarès Nòbrega, offrant une belle vue sur la ville de Machico et au loin sur la pointe de Sâo Lourenço, l'extrémité sud de l'île. C'est le seul endroit où il semble faire beau alors c'est  décidé, ce sera notre sortie de la journée.

5h de rando annoncées, après  une quasi nuit blanche, même pas peur ! On laisse la voiture sur le parking aménagé près de la baie Da Abra et c'est parti. Au programme : Falaises de roches volcaniques rouges, ocres et noires...

Paysages semi arides, et belles vues sur la côte sud (nous apercevons au loin les pilotis de l'aéroport).....

Ascension du Pico do Furado d'où l'on domine les derniers îlots rocheux et la pointe de l'île, inaccessible à pied, et à l'horizon se détachent les îles Desertas et Porto Santo, qui appartiennent toutes à Madére...

Malgré une petite pause au pied du Pico, la rando de 7km200 est bouclée en 2h45... nous sommes en forme. Enfin il est quand même temps de retrouver notre hôtel, à Funchal, la capitale. Comme avec Europcar, rapide, efficace et... en français ! Quand on parle pas un mot de portugais, c'est appréciable.

Bien qu'épuisés, après s'être installés dans notre chambre, nous décidons de parcourir les alentours à la recherche d'un supermarché pour acheter de quoi reprendre des forces... sauf qu'ici ça correspond à nos supérettes de village hors de prix. Ici, environ 2 fois les prix français en moyenne. C'est le prix d'être coupé du monde sur une petite île, nous l'avions déjà constaté en Islande en début d'année. On prend donc le juste nécessaire pour ce soir pour faire vite, on veut profiter de la piscine intérieure de l'hôtel ! L'eau n'est probablement pas à 27°c comme annoncée, mais ça fait du bien malgré tout.

Pour plus de photos : l'album Facebook.